Air France - Amicale de l'UTA

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Air France

                   

LLes émissions de CO2 nécessaires au transport d'un passager ont été divisées par deux ces trente dernières années
> 2,2% des vols génèrent 80% de l’effet radiatif des trainées de condensation
> Les carburants alternatifs durables diminuent de 80% les émissions de CO2
> Optimiser les trajectoires permettra de réduire de 10% les émissions de CO2 de l'aérien en Europe
> Le pilotage éco-responsable
> Le tractage électrique des avions permet de réduire de 5% les émissions des CO2
> La réduction du poids des avions permettra de réduire leur consommation de 3%
> Les aéroports sont constitués à plus de 70% de prairies et d’espaces naturels
> Les oiseaux migrateurs minimisent leurs efforts en volant en formation
> Augmenter le diamètre des moteurs peut diminuer la consommation
> Les carburants alternatifs durables ne sont pas en concurrence avec la nourriture ni avec la nature
> Plus de 100 pays participent volontairement au programme Corsia
 
 
En 2020, Benjamin Smith lance un nouveau plan d’adaptation de l’entreprise. Objectif : réduire de 40 % l’offre sur les vols nationaux français d’ici à fin 2021 avec la fermeture de certaines destinations lorsqu’il existe une alternative ferroviaire à moins de 2h30 et lorsque le service n’alimente pas Roissy-Charles-de-Gaulle. Le tout "sans souffrances sociales". Pour ce faire, le dirigeant propose un plan massif de départs volontaires et des départs à la retraite non remplacés. En tout : plus de 6 500 suppressions d’emplois sont prévues, si possible sans licenciement.
 
Les émissions de CO2 nécessaires au transport d'un passager ont été divisées par deux ces trente dernières années
 
((source #aviationdurable) 27 avril - Le secteur du transport aérien n'a pas attendu la prise de conscience de la société sur le réchauffement de la planète pour diminuer son empreinte environnementale, et les avions sont 80% moins émetteurs de CO2 que les appareils équivalents des années 1960.

Cette amélioration de l’efficacité énergétique a permis de découpler la croissance des émissions de gaz à effet de serre de l’augmentation de trafic. C'est ainsi qu'au cours des trente dernières années, la consommation de carburant par passager-kilomètre transporté et les émissions de CO2 associées ont été réduites de plus de 50%.

Chaque nouvelle génération d’avion permet une réduction d'environ 20% de carburant par rapport à la génération précédente, et les nouveaux avions consomment environ de 2 litres par passager sur 100km.

L'ensemble de l’industrie du secteur aérien s’est d’ores et déjà engagée dès 2009 à poursuivre la réduction de son empreinte environnementale à travers des améliorations énergétiques de plus de 1,5% par an pour atteindre dès 2020 une croissance neutre en carbone. A horizon 2050, l'engagement est de diminuer de moitié les émissions nettes de CO2 de l’aérien par rapport au niveau de 2005.
 
                                               
 
Les traînées de condensation (traînées blanches parfois visibles à l’arrière des avions) peuvent dans certains cas former des nuages d’altitude appelés cirrus induits.
Les dernières estimations indiquent que ces traînées et ces cirrus induits pourraient être responsables de plus de la moitié de l’impact du secteur, celui du CO2 étant voisin du tiers de l’impact.

Une étude scientifique britannique publiée en 2020 a évalué que 2,2% des vols contribuaient à 80% de l’effet radiatif des trainées de condensation. L’adaptation de 1,7% de la trajectoire de ces vols permettrait de réduire de 59.3% l'effet réchauffant de ces trainées.
 
 
 
 
Les Carburants Alternatifs durables (SAF) permettent d'améliorer l'impact climatique de l'aérien jusqu’à 80% par rapport à un carburant traditionnel.

Les SAF ne doivent pas entrer en compétition avec la nature (pas d'huile de palme...) ni l'alimentation (pas de maïs, betterave...), contrairement aux "biocarburants" routiers.

Les SAF sont issus de résidus agricoles ou d’huiles usagées, et les nouvelles générations seront produites à partir de déchets végétaux (feuille d'arbres, algues....) ou de la captation directe de CO2 atmosphérique.

Les avions sont aujourd'hui capables de fonctionner avec un mélange contenant 50% de SAF, et des travaux sont réalisés pour valider son utilisation à 100%
En Europe, 10% du carburant pourrait être durable d'ici 2030, créant également une filière d'emplois sur tous les territoires.
 
 
Optimiser les trajectoires permettra de réduire de 10% les émissions de CO2 de l'aérien en Europe
 
((source #aviationdurable) 18 mai - L’espace aérien européen est complexe et fragmenté : chaque pays dispose de son propre système de contrôle aérien et ne permet pas de réaliser de vol direct et optimisé sur une longue distance car des points de passage historiques restent la norme.

La distance parcourue par les avions est donc inutilement rallongée de 42 kilomètres en moyenne, ce qui se traduit par une augmentation du temps de vol, de la consommation de carburant et des émissions de CO2.
 
Le pilotage éco-responsable
 
(source #aviationdurable) 25 mai - L'écopilotage regroupe les pratiques visant à réduire l’empreinte environnementale de l’aviation.

Ces pratiques existent depuis un certain temps et connaissent une forte accélération ces dernières années, notamment sous l’impulsion des BigData, qui permettent de réduire la consommation de carburant de l'ordre de 5% par vol.

À partir des données opérationnelles (météo, poids de l'avion, longueur de piste…), la poussée des moteurs et les trajectoires pourront être optimisées. Ces bonnes pratiques comprennent également l’extinction d’un moteur lors du roulage, l'utilisation modérée des inverseurs de poussée, la sortie optimisée des volets ou des trains d'atterrissage, l'évitement du fuel tankering, le vol à un cost index faible...

Des outils permettent désormais d'améliorer la bonne application de toutes ces pratiques, et la totalité de la flotte mondiale sera donc optimisée d'ici quelques années.
 
Le tractage électrique des avions permet de réduire de 5% les émissions des CO2
 
La réduction du poids des avions permettra de réduire leur consommation de 3%
 
Les oiseaux migrateurs minimisent leurs efforts en volant en formation
 
Plus de 100 pays dans le monde ont, à ce jour, décidé de participer volontairement au programme de compensation et de réduction des émissions carbone pour l'Aviation internationale développé par l'OACI (1) (programme CORSIA (2)). Cela fait plus de la moitié des pays membres des Nations Unies.
 
 
Air France-KLM a commandé ferme 100 Airbus A320neo pour KLM et Transavia, qui remplacerons les Boeing 737, enfin ! Cette commande et assortie de droits d’acquisition pour 60 appareils supplémentaires et d’une lettre d’intention pour quatre A350F Cargo.
 
Pour Air France-KLM, la décision d’une telle acquisition, pour un montant théorique de plus de 10 milliards de dollars au prix catalogue - jamais appliqué - d’Airbus pour la famille A320neo, reflète « l’ambition du groupe d’améliorer sa performance économique et environnementale à travers l’utilisation d’appareils de dernière génération ».
 
 
 
 
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